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Privatisation de La Poste : la mémoire du poisson rouge
Le Gouvernement s’apprête à « ouvrir le capital de la Poste », sans sembler se souvenir qu’il a imposé trait pour trait la même opération à EDF-GDF quatre ans plus tôt.
· Le même contexte institutionnel : une Directive européenne qui impose l’ouverture des marchés.
· La même solution proposée : changer le statut des entreprises publiques et ouvrir leur capital.
· Les mêmes arguments :
– « c’est Bruxelles qui nous l’impose »
– « ouverture du capital ne signifie pas privatisation »
– « la Poste a besoin d’argent»
– « les missions de service public seront confortées ».
– « les personnels n’ont pas à s’inquiéter, leurs droits et statuts seront maintenus ».
Aujourd’hui, dans un projet qui relève du copier-coller, la moindre des chose serait de tirer un bilan des projets antérieurs, comme celui d’EDF-GDF, au lieu de reprendre le débat à zéro