Hausses des prix de l’électricité :
vraies et fausses raisons, bonnes et mauvaises réponses
Pour comprendre les enjeux et pour agir : lire, voir et écouter nos contributions.
Pour comprendre les enjeux et pour agir : lire, voir et écouter nos contributions.
6 décembre 2023,
A l’opposé des promesses maintes fois répétées d’un prix de l’électricité basé sur le coût de production, rien ne permet ni de protéger les consommateurs contre une hausse des prix, ni de sécuriser les investissements d’EDF. Communiqué à lire ici.
23 novembre 2023,
Arte 28 minutes : Débat entre Anne Debrégeas – Porte-parole de SUD-Énergie, un fournisseur alternatif et un consultant.
17 novembre 2023,
Analyse du mécanisme de régulation nucléaire dit « post-Arenh » tel que présenté lors de la conférence de presse du 15 novembre par Agnès Panier-Runacher, Bruno Le Maire et Luc Rémont.
25 octobre 2023,
Contrairement aux déclarations du gouvernement, la réforme du marché européen de l’électricité ne garantira pas des prix stables et basés sur les coûts de production pour les consommateurs. Elle approfondit la dérégulation et la privatisation de l’électricité. Lire le communiqué ici
21 septembre 2023,
Dans sa présentation du bilan prévisionnel 2023, RTE a pointé un « désalignement [pérenne] entre prix de marché et coût de production », sans perspective de réduction de cet écart entre prix et coût à moyen terme dans le cadre de marché actuel. RTE reconnait que cet écart fait peser « une incertitude préjudiciable au déclenchement des investissements », dans la production comme dans l’électrification des usages et la réindustrialisation.
Pour comprendre l’explosion des prix de l’énergie, et de nos factures, et comment remédier à tout ce bazar, on a discuté avec Anne Debrégeas, ingénieure et économiste de l’électricité et porte parole de la fédération Sud Énergie. Elle est bonne pédagogue, on a tout compris.
10 septembre 2023,
EDF commence à vendre le nucléaire historique aux enchères pour une livraison en 2027-2028 en ciblant un prix « un peu en-dessous de 100 €/MWh » Or ces 100 €/MWh ne représentent pas du tout le coût de production du nucléaire historique, évalué en‐dessous de 60€/MWh, mais bien un prix de marché.
21 juillet 2023,
Une augmentation de 10% sera déjà appliquée en août, après celle de 15% en février dernier. C’est beaucoup, mais si le bouclier avait totalement disparu, elle aurait été de 74% d’après la Commission de Régulation de l’Énergie. Qu’en sera-t-il dans les années à venir ?
8 juin 2023,
Le temps du débat – France culture : L’État a racheté les dernières parts d’EDF pour en faire une entreprise 100% nationale. Alors que l’Europe fait face à la crise énergétique et que le gouvernement souhaite relancer la filière nucléaire, que peut cette nationalisation ? Témoigne-t-elle d’un retour de l’Etat stratège ? débat avec Anne Debregeas (économiste du système électrique et porte-parole de SUD-Énergie), Vincent Charlet et Annabelle Livet.
3 juin 2023, Alternatives Économiques
Entretien avec Anne Debrégeas, porte-parole de SUD-Énergie dans Alternative Économique !
Des économistes, mais aussi des politiques et des représentants d’associations et de la société civile, parmi lesquels Anne Debrégeas, Thomas Piketty et Laurence Scialom appellent, dans une tribune au « Monde », au maintien de tarifs stables et équitables de l’électricité pour tous les consommateurs et souhaitent l’ouverture d’un grand débat européen sur le sujet. Voir la tribune complète.
14 avril 2023,
Après avoir atteint des niveaux records en 2022, les prix du gaz sont en nette baisse. La perspective de tensions sur le marché de l’énergie s’éloigne-t-elle ?
Débat sur Médiapart : Anne Debrégeas contre Nicolas Goldberg qui défendait la position française. Projet contre projet …
l’article donne largement la parole à Anne Debrégeas pour exposer la proposition de sortie de la concurrence
6 janvier 2023 – Basta!
Tribune d’Anne Debrégeas, porte-parole de SUD-Énergie dans Basta!
26 octobre 2022
Entretien de Nolwenn Weiler avec Anne Debrégeas, ingénieure chercheuse sur le fonctionnement et l’économie du système électrique à EDF et porte-parole de la fédération des syndicats SUD-Énergie dans Basta!
15 septembre 2022
Tribune SUD-Énergie d’Anne Debrégeas publiée dans Le Monde
8 septembre 2022
L’entretien d’Actu du Media : Électricité, gaz et profits : des vérités choquantes sur la flambée des prix.
9 juin 2022,
Tribune SUD-Énergie publiée dans Le Monde sur les mensonges des défenseurs du marché et leur incapacité à proposer une solution durable
Anne Debrégeas face à André Merlin dans La Tribune
9 mars 2022
Le vent se lève – Entretien avec Anne Debrégea C’est le marché qui a fait exploser les prix
19 février 2022,
Tribune publiée dans Le Monde par Anne Debrégeas, porte-parole de SUD-Énergie, évolution comparée des hausses de coûts de production et de prix.
Nous défendons un service public de l’électricité avec un tarif réglementé pour tous, garantissant un accès stable et prévisible à l’énergie, tout en soutenant la transition énergétique. Nous plaidons pour une propriété publique des installations de production afin de favoriser la souveraineté et la fiabilité du système électrique à moindre coût. Un exploitant public centralisé permettrait de coordonner une production décentralisée.
Notre proposition de monopole public est valable pour la France et pour tous les États Membres qui le souhaitent tout en restant intégré aux mécanismes d’échange avec les autre pays-membres.
La théorie comme la pratique démontrent la profonde inadaptation du marché aux systèmes électriques. Cette inadaptation a des conséquences sociales, économiques et en termes de capacité à mener la transition énergétique.
Après une succession de crises, le marché et la concurrence semblent bien être aujourd’hui les principaux responsables des énormes difficultés auxquelles sont confrontés tous les consommateurs, menaçant de provoquer une crise économique majeure et bloquant les investissements dans la transition énergétique. Ainsi, le coût de production moyen d’un mégawattheure reste inférieur à 100 euros en France, tandis que les prix de marché ont dépassé les 1 000 euros à l’été 2022 , se répercutant sur les factures.
Ce constat d’échec devrait conduire à proposer des bifurcations dans l’organisation du secteur de l’énergie. La nécessité de changements profonds fait d’ailleurs aujourd’hui consensus dans les discours : une réforme « structurelle » du marché européen de l’électricité sera d’ailleurs débattue au premier trimestre 2023.
La proposition que nous développons est la seule à permettre de garantir un système électrique efficace et contrôlable, avec des prix reflétant les coûts de production nationaux, stables, prévisibles et justes pour tous les usagers. Notre proposition aurait permis d’éviter la dernière crise comme les précédentes. Elle ne remet en cause ni le développement des interconnexions ni l’organisation des échanges avec nos voisins. Elle n’exige qu’une dérogation des pays qui le souhaitent pour protéger un service public essentiel dans l’intérêt des citoyens, conformément aux principes européens.
Notre analyse critique reprend toutes les propositions aujourd’hui en débat et démontre leurs limites, voire leurs dangers : contrats de long terme publics (CFD) et Privés (PPA), suppression des tarifs Réglementés de Vente et maintien des fournisseurs en concurrence, développement du marché à terme, incitation des consommateurs à la flexibilité via des mécanismes de marché, etc. Elle pointe également l’absence d’étude d’impact, malgré la complexité des mécanismes.
Depuis des années, EDF et les syndicats représentatifs ont fait de l’ARENH le responsable principal des difficultés d’EDF et de l’aberration du marché de l’électricité, faisant de sa suppression leur revendication principale à court terme. C’est pourtant un faux coupable et son extinction fin 2025 risque de se traduire par plus de marché, donc plus de risque pour les usagers en cas de nouvelle flambée des prix du gaz.yse des dysfonctionnements, risques, enjeux, propositions.
Le projet Hercule vise à séparer EDF en plusieurs grands pôles, un pôle public (EDF Bleu) regroupant les activités de production nucléaire, hydraulique et thermique fossile, et un pôle plus largement l’ouvert aux capitaux privés (EDF Vert), regroupant les autres activités d’EDF : commercialisation de l’électricité, énergie solaire et éolienne, services, activités internationales autres que nucléaire, distribution (exploitation du réseau moyenne et basse tension).
Il est présenté comme une nécessaire réponse aux difficultés financières d’EDF, notamment liées à une réglementation du nucléaire ne lui permettant pas de recouvrir ses coûts (dispositif ARENH). En échange de la mise à l’abri de la production nucléaire dans une structure publique et peut-être du renoncement à la mise en concurrence des concessions hydrauliques, EDF devrait concéder à la direction de la Concurrence de l’Europe ce démembrement et généraliser un marché de l’électricité qui a pourtant montré son incapacité à fonctionner correctement.
Le projet Hercule est présenté sous l’angle technique et réglementaire, mais il s’agit bien d’un choix fondamental pour notre société : celui de poursuivre la privatisation d’un bien stratégique, vital pour les citoyens comme pour l’économie, et déterminant pour la transition énergétique. Ce projet s’inscrit en effet dans la continuité de vingt ans de libéralisation du secteur électrique.
Nous proposons ici une analyse de l’évolution de ce secteur, résultant de nombreux entretiens avec des experts du domaine, des salariés et d’une analyse approfondie des publications sur le sujet.
France culture
Radio Libertaire
SUD Radio
Comme sur le sujet de la mise en concurrence des barrages, nous avons rencontré des groupes parlementaires de différents bords mais également le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaires pour leur présenter nos arguments (cf. présentation ci-dessus), échanger, répondre à leurs questions.
SUD-Energie participe également, régulièrement, à des sollicitations citoyennes pour présenter les enjeux d’Hercule et de la libéralisation du secteur électrique (à la demande d’Attac, CNNR, Copernic, etc.).
Par ailleurs, SUD-Énergie a appelé les salariés d’EDF à alerter les élus avec un envoi massif de courriers. Des salariés de 40 unités d’EDF ont participé à cette initiative, dont toutes les centrales nucléaires, toutes les régions de production hydroélectrique, la R&D, ENEDIS, RTE, et beaucoup d’ingénierie.