La réduction annoncée de nos salaires : une attaque de plus…
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En complément: Déclaration SUD-Énergie en CE du 7 décembre 2017
SUD s’associe à la colère des agents des IEG, qui subissent une année de plus le quasi-blocage du SNB.
Si, de plus, il était confirmé que l’augmentation de la CSG n’est pas compensée pour tous, actifs comme inactifs, la baisse de SNB en euros courants s’élèverait à 4.4% depuis 2009. C’est inadmissible, et tout particulièrement pour les plus petits salaires. Par ailleurs, les enveloppes de NR sont en diminution constante et restent particulièrement faibles pour les plus bas salaires.
Les attaques contre nos conditions de travail et de rémunération s’enchaînent. Baisse de rémunération, diminution de nos droits familiaux, instauration d’une journée de carence en cas de maladie…
Mais aussi baisse d’effectifs, abandon progressif des missions de service public et orientation vers la recherche de valeur financière pour l’entreprise, perte annoncée des concessions hydrauliques, investissements hasardeux dans l’EPR anglais, et maintenant rumeurs de démantèlement d’EDF par séparation du pôle nucléaire et du pôle « Energies Renouvelable+Réseau ».
Les causes profondes de cette dégradation sont liées à la libéralisation du secteur électrique. Le marché n’est satisfaisant ni pour les usagers ni pour les salariés, c’est maintenant une évidence.
Seul un mouvement qui remettrait radicalement en cause cette libéralisation du secteur de l’électricité et le Traité de Barcelone de 2002 permettra de faire reculer durablement les attaques contre les IEG !
Dans l’immédiat, nous exigeons :
- L’arrêt des baisses d’effectifs
- L’augmentation d’au moins 300€ pour tous
- le maintien de l’unité d’EDF et l’arrêt des filialisations
- la restauration d’un service public de l’Energie
En contestation, les élus SUD quittent le CE.