A Caen : les salariés ont voté contre les sanctions

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Mercredi 4 novembre devait avoir lieu le conseil de discipline d’Yvan YONNET, secrétaire du syndicat SUD ENERGIE.

Or, de conseil de discipline il n’y en eu point….  Pourquoi ?

 

Parce qu’à SUD ENERGIE, nous pensons que les 14 calvadosiens mis en accusation par les directions le sont pour des raisons politiques.

 

Il n’a échappé à personne que c’est le droit de contester, de protester, de proposer une autre politique qui est insupportable à ce pouvoir. « Il faut mettre au pas ces derniers Gaulois qui osent encore se rebeller »

 

C’est là qu’interviennent nos hiérarchies. Appliquer les basses besognes !    

 

Pourtant, elles seraient bien inspirées de ne pas continuer à souscrire à une politique de destruction systématique, et à un management totalement déficient.

 

L’homme sans tête doit recouvrer ses fonctions humaines.

 

Quant à nous, nous avions décidé de donner un éclairage nouveau en provoquant  ce vote citoyen… Et le résultat a dépassé tout ce que nous avions imaginé en terme de respect, de détermination et d’organisation spontanée : un peu de démocratie est (enfin !) entrée dans l’entreprise, les salariés présents ont voté pour ou contre les sanctions. Résultat : 167 votes contre les sanctions, 0 pour.

 

La CGT, (rappelons que SUD ENERGIE n’est toujours pas reconnu) qui était venue pour siéger dans cette « parodie de justice » dont le résultat est connu d’avance (à chaque fois, il y a sanction à la sortie) a bien voulu entendre notre demande de ne pas siéger et nous l’en remercions.

 

Il faut bien sur noter l’unité dans laquelle les différents syndicats présents ont œuvrés. Ce n’est pas la plus petite satisfaction de cette matinée du 4 novembre.

 

NOUS PENSONS QUE LES CONSEILS DE DISCIPLINE DOIVENT S’ARRETER LA ET QUE POUR LES 3 AGENTS SANCTIONNES, IL DOIT ETRE PRONONCE LA RELAXE.

 

La mobilisation interne et externe doit s’amplifier. La hiérarchie doit méditer ce qui s’est passé ce matin du 4 novembre 2009.

 

Oui le vent a tourné. Mais qui pourrait croire le contraire, le vent finit toujours par tourner. A nous d’être ce papillon qui engendre un ouragan de liberté, d’humanité et de fraternité.

 

 Paris le 8 novembre 2009